Prévention parasitaire : la bonne stratégie pour votre cheval

cheval de dos

Que vous soyez propriétaire ou cavalier occasionnel, il est essentiel de comprendre les risques liés aux parasites internes. Invisibles à l’œil nu, ces hôtes indésirables, tels que les strongles, les ascaris ou les ténias, peuvent causer des troubles digestifs, une perte de poids, une baisse des performances et, dans les cas les plus graves, des coliques pouvant mettre en danger la vie de votre cheval. Heureusement, une gestion rigoureuse permet de limiter leur impact tout en prévenant l’apparition de résistances aux vermifuges.

Comprendre le cycle de vie des parasites

Les parasites internes se développent par divers cycles entre l’organisme de votre cheval et son environnement. Par exemple, les strongles pondent leurs œufs dans le système digestif, lesquels sont ensuite excrétés dans les crottins. Une fois dans l’environnement, ces œufs éclosent et libèrent des larves infestantes qui contaminent de nouveaux chevaux lors du broutage. Comprendre ce cycle de vie permet d’adopter des stratégies efficaces pour limiter leur propagation.

Vermifuger intelligemment

Autrefois, l’administration de vermifuges était systématique et régulière. Si cette méthode a permis de contrôler les infestations, elle a également contribué à l’émergence de parasites résistants et à la contamination des pâtures par les résidus des molécules utilisées. Aujourd’hui, l’approche évolue vers une gestion plus ciblée. Il ne s’agit plus d’administrer des traitements à l’aveugle, mais d’agir en fonction des besoins réels de votre cheval.

Un traitement ciblé

La coproscopie, analyse des crottins au microscope, permet d’évaluer la charge parasitaire de votre cheval et d’adapter le traitement en conséquence. En identifiant précisément les individus ayant besoin d’un vermifuge, on évite les traitements inutiles et on préserve l’efficacité des molécules antiparasitaires. Il est conseillé d’effectuer cette analyse deux fois par an, au printemps et à l’automne. En hiver, lorsque les températures sont basses, il est fortement recommandé d’administrer un vermifuge à large spectre afin d’éliminer un maximum de parasites et de réduire leur présence au printemps. Dans les structures où plusieurs chevaux cohabitent, une analyse collective peut être envisagée pour évaluer le niveau d’infestation global et décider d’un traitement commun.

Les bonnes pratiques

Une bonne gestion sanitaire ne repose pas uniquement sur les vermifuges. Plusieurs actions peuvent réduire la pression parasitaire :

  • Isoler votre cheval après un vermifuge : le maintenir au box pendant 48 heures permet de limiter la dispersion des parasites dans l’environnement.
  • Entretenir les pâtures : un nettoyage régulier des paddocks et la rotation des parcelles diminuent la contamination.
  • Assurer une alimentation équilibrée : un cheval en bonne santé résiste mieux aux infestations.
  • Faire appel à un vétérinaire : un suivi adapté aux besoins individuels de votre cheval est la clé d’une prévention efficace.

La santé et le bien-être des chevaux dépend des bonnes pratiques mises en place par leurs propriétaires, les cavaliers et tous ceux qui les côtoient. Une gestion raisonnée des parasites contribue à leur longévité, à leurs performances et à leur confort au quotidien. Adopter les bons réflexes, c’est non seulement préserver la santé de son cheval, mais aussi respecter l’environnement !

Lucie Soulan

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